samedi 3 juillet 2010

Alors ?

18 mois après cet article qui m'avait valu des commentaires plus que désobligeants, je ne peux que me désoler d'avoir entrevu la triste vérité.
De toute évidence, l'actuel président des Etats Unis marche dans les pas de son prédécesseur. Il n'a, comme les autres, pas la liberté d'action, s'il lève le petit doigt, il est mort et il le sait sans doute. En arrivant à la Maison Blanche, il s'est pourtant engagé à faire passer les intérêts de son pays avant les siens, Qu'en est-il aujourd'hui ?

L'ONU a adopté une résolution condamnant « dans les termes les plus fermes », l'attaque menée par les forces israéliennes contre la flottille humanitaire en route pour Gaza.
La France ne prend pas position, sans doute ignorante de ce qu'allait faire son mentor, les USA, qui n'a pas hésité à voter contre, comme le mentionne cet article du centre d'actualités de l'ONU.

La fermeture de Guantanamo devait être une priorité clairement martelée dans la compagne électorale de l'actuel président. La réalité d'aujourd'hui est que Guantanamo existe toujours.
Son existence viole non seulement le droit international mais aussi la règle de l’Habeas Corpus, fondatrice du droit anglo-saxon, selon lequel toute personne arrêtée doit être présentée devant un juge dans les trois jours. Facile de promettre n'importe quoi sans savoir à quoi et surtout à qui on s'attaque.

Le Sénat américain a prolongé en mars dernier trois dispositions du "Patriot Act". Ce dispositif soi-disant anti-terroriste mais clairement dirigé contre le peuple américain avait été mis en place "en urgence" par l’administration de George W. Bush après le 11 septembre, mais 2001 préparé déjà bien avant cette date. Prolongation de ses clauses liberticides jusqu’au 28 février 2011, presque dix ans.

Prix Nobel de la Paix ? On peut rire. En renforçant la présence militaire étatsunienne en Asie et en augmentant inconsidérément le budget militaire ?

Aux USA, le budget total de la défense approche les 1000 milliards de dollars. Cela inclut les dépenses du Pentagone, soit 880 milliards de dollars, auxquelles il faut ajouter les « blacks programs » secrets (environ 70 milliards de dollars), l’aide militaire à des pays étrangers comme l’Egypte, Israël et le Pakistan, le coût des 225.000 « contractuels » (mercenaires et salariés) et les dépenses pour les anciens combattants.
A cela, l faut encore ajouter 75 milliards de dollars (près de quatre fois le budget total de défense du Canada) pour les 16 agences de renseignement, qui comptent 200 000 employés.

Les dépenses militaires engloutissent 19% des dépenses fédérales et au moins 44% des recettes fiscales.

A titre de comparaison devant ces chiffres vertigineux, dépenser mille milliards, c'est comme avoir dépensé 20 millions par semaine depuis la mort de Charlemagne.

Qui remboursera la dette de la nation étatsunienne ? Leurs enfants ? Magnifique cadeau aux générations futures.
Si Obama voulait réellement rétablir la santé économique de l’Amérique, il exigerait que les dépenses militaires soient réduites et mettrait fin immédiatement aux guerres en Irak et en Afghanistan. Puis, il s'attaquerait au complexe militaro-industriel et aux magouilles des prêteurs de Wall Street qui réduisent les Américains en esclavage.

Et si les délits d'initiés commis juste avant les attentats du 11 septembre 2001 n'étaient qu'un volet d'un crime économique
? Rien d'étonnant à ce qu'aucune enquête sérieuse puisse voir le jour.
L'ombre des tours jumelles n'en a pas fini de planer.

2 commentaires:

  1. Alors, tant que la conscience de 99,99% des hommes sera aveuglée, ce ne sont pas les 0.01% qui restent qui les convaincront.
    Alors, ce que tu dis est pertinent, certes, mais qui t'entend ?
    Alors... Pense à toi.

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  2. Alors, Viking, tu as raison. Mais s'il y a une chance que ma voix soit entendue, même par une seule personne, alors, je continuerai à dire ce que je pense.
    La mer, c'est les milliards de gouttes d'eau des fleuves qui se jettent dedans.

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