mercredi 6 juin 2012

Le 6 juin, on débarque !

Je n'ai plus la télévision, sinon, on m'aurait encore bassinée avec les cérémonies commémoratives du débarquement. Cette mascarade à la gloire des "libérateurs" est non seulement devenue insupportable et insultante, mais génératrice d'un sentiment de vengeance qu'on sent bien monter en écoutant chaque année les commentaires sur la chose.

Les filles de 1944 craignaient les GI's comme la peste car en plus de piller les réserves rationnées des habitants et de traîner dans les fossés normands saouls comme des barriques, ils se mettaient souvent à plusieurs pour violer celles qui ne se cachaient pas, contrairement à l'occupant allemand dont la discipline était exemplaire. Et ces filles-là, elles sont plus que grand-mères et elles n'ont plus peur de l'ouvrir. Elles ont passé l'âge de la honte.

La déclassification de 17000 affaires de viols commis entre juin 1944 et juillet 1945 par l'armée américaine a porté à la connaissance de l'Etatsunien moyen la honteuse conduite de ses soldats en France et en Allemagne à la fin de la guerre. En temps utile, je parlerai du bombardement systématique des quartiers populaires de toutes les grandes villes françaises en vue de tuer les travailleurs. Il serait temps qu'on rende hommage aux victimes des libérateurs et non plus aux conquérants venus s'assurer que le prolétariat n'était plus en mesure de renverser le capitalisme, grand vainqueur de la deuxième guerre mondiale.

Image James Francis Ryan

Maintenant, je passe à autre chose, parce que les Anglo-Saxons en général et les guignols d'outre-Atlantique en particulier, j'en ai vraiment ma claque!

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