vendredi 6 juillet 2012

Carnival et cætera...

Le titre y est, mais je renonce à faire un billet sur cette gigantesque entreprise. Il me parait particulièrement ennuyeux de lister les différentes compagnies qui la composent, ainsi que de citer tous les navires, qui dépassent la centaine, qu'elle gère. Il serait presque plus rapide de parler des navires qui ne lui appartiennent pas. Alors je vais parler des croisières.

Avec 16 millions de places vendues sur des navires de croisière par an, on peut parler d'industrie plus que de tourisme. Les trois-quart des croisiéristes sont étatsuniens et, alors que les Européens ont tendance à préférer les voyages avec de nombreuses escales qui permettent de visiter quelques villes des pays accostés, ceux-ci demandent à bénéficier de nombreux loisirs pour occuper le temps passé en mer.

un mur d'escalade sur le pont du Monarch of the Seas
C'est ainsi qu'on trouve sur les navires des cinémas, des salles de concert, des discothèques, des casinos, des piscines, des salles de gymnastique, mais aussi des murs d'escalade et même un golf.

On ne va pas d'un point à un autre, on fait un tour et on revient au même endroit. Pour moi, le comble de l'inutilité, d'autant que les navires sont conçus de manière à ce qu'on  ne se rende pas compte qu'on est sur l'eau.
Evidemment, cette préférence a déterminé les navires que l'on construit à présent, qui sont des palaces flottants qui génèrent des milliards de bénéfices. Plus on case de monde dans un bateau et moins il revient cher de le faire naviguer.

Le premier a avoir eu l'idée de reconvertir les transatlantiques en navires de croisière est Knut Utstein Kloster, qui travaillait pour l'entreprise familiale Klosters Rederi, armateurs. Voyant le transport aérien prendre de plus en plus de parts de marché, il s'associa avec Ted Arison pour former la Norwegian Caribbean Lines. Rapidement, Ted Arison quitta l'affaire pour créer Carnival. Il n'était plus question de transformer des navires devenus superflus mais d'en construire de nouveaux selon la demande du public. Un pari gagnant.

Une dernière chose : pour la petite histoire, c'est le même Knut Ustein Kloster qui racheta le paquebot France et le rentabilisa sous le nom de Norway.

Couverture du livre Norway (ex-France) de Gérard Destrais.


Pour voir un résumé de l'histoire de Costa Croisières en vidéo, cliquez ici.

Krn 06/07/2012

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